CABOTS MORDUS de Jean-Marie PIEMME | Philippe SIREUIL

« Je suis un toréador, tu le sais bien, j’aime la corne du taureau quand elle me frôle, voilà. »

Louis et Victor sont frères, vivant ensemble sous le même toit, dans le souvenir de leur mère chérie. Tous deux sont acteurs, l’aîné fréquente les grands textes – Shakespeare, Musset et consorts -, le cadet performe tout nu, peint en bleu.

Même gourmandise des mots. Même vis comica. Même irrévérence. Même refus d’une culture ramollie et la foi donquichottesque en une vision intransigeante de l’art.